DOUCE PENSEE
Il est des instants dans une vie
Où la philosophie devient conflictuelle
Et nous soumet au jugement perpétuel
De la consécration infinie
A l’abnégation partielle
Rien n’est tout rose rien n’est tout gris
Les intimes convictions de l’infime variation
Oscillent entre le tout et le néant
Qui engendrent la mort et amplifient l’exaltation
Des excès en tout genre décuplant l’instabilité
Entre le yin et le yang
Et dans cette immense folie
S’exhibent d’intenses rêveries
Que nous portons dans notre moi interdit
Là réside l’incommunicabilité avec autrui
Le bien et le mal se livrent à la prosodie
De la lucidité, essence même de l’inspiration
Le bonheur est au bout de l’éternité par opposition
La mort devient donc une douce pensée.