Le silence est un effondrement
Dont les poussières recouvrent tout
Ce qui l’entoure
Comme la bleuté crépusculaire qui s’étend
Sans crier gare
Au coucher du soleil
Dont les poussières recouvrent tout
Ce qui l’entoure
Comme la bleuté crépusculaire qui s’étend
Sans crier gare
Au coucher du soleil
C’est l’heure alors des promenades
Sauvages
Inorganisées
Dans les boyaux de la forêt
Qui nous encombre le cerveau
Solitaires dans l’épreuve
Du monde qui s’en va
Nous tentons de rêver
Et nous ne rêvons pas
De l’horizon brumeux
Personne ne nous fait signe
Il nous faut ici crever
Tout en nous montrant dignes
De la volonté des dieux
© Jacques Herman – 2007