La pêche se fait dense, hallucination des poisons concernés
Une dorade vertueuse et édentée aborde une truite enfarinée
Ma chère la pluie s’égoutte et pavoise dans cet étang désaffecté
bien sûr répondit la précieuse le thé des cinq arêtes est compromis
A quoi songez –vous fit la dorade craignez pour votre vie
Voyez cet homme un poète sa ligne a éraflé mes écailles
Pour l’heure sa détermination atteint la perfection
La truite s’ébroua et dit soyons vigilantes cet étang est hypocrite
La dorade s’étonna pourquoi ? EPHEBE ne possède pas la raison
Que vous dites !il est payé par la confrérie des pêcheurs
Chaque mercredi le facteur des eaux PHAETON lui porte
Des sacs remplis d’or blanc et ce fourbe (l’étang) cèle son bien
Sous la vase, les herbes folles sont complices évidemment
Le nénuphar fait office de banquier. Que me contez vous là !
La dorade réfléchit et soupira son comportement est souvent étrange
La semaine il nous ignore ostensiblement et s’active le vendredi
L’étang devient courtois et nous invite à partager la mie de son repas
Que désire-t-il ? Se fondre dans le lac des quatre venins et régner sur la faune aquatique.
Une morue l’air consterné survint n’ayez craintes mes sœurs
Ce poète repart bredouille toutes les fins de semaine nous avons créé
Le syndicat des poissons outragés l’étang devra rendre les armes il sera
Remplacé par une rivière nommée THEBENA nous serons enfin des poissons d’eau douce.
Raymonde verney