Superbe était l’errance
Si pleine de douleurs
Si pleine de couleurs
La forêt semblait immense
Nous nous laissions mener
Sous la seule autorité
Des arbres morts et vivants
Sans moyens de repère
Mais soucieux d’avancer
Nous savions qu’à la fin
Nous verrions la lumière
Du jour et nous redoutions
D’atteindre l’orée
Dieu rende le chemin
Plus long
Plus blessant
Ou nous transforme en poussière
Instantanément
© Jacques Herman – 2007