Voici venu le temps
De cesser de marcher
Place au repos
Evoquons le passé
Le chemin parcouru
Qui nous paraît bien long
Qui traverse des plaines
Des collines
Des monts
Mais qui par nature jamais ne nous mène
Qu’à salir nos souliers
Voyons-le qui serpente
Comme une rivière
Qu’il voudrait imiter
D’un signe de la main
Faisons lui nos adieux
Asseyons-nous dans l’ombre
Bleutée d’un vieux chêne
Et attendons la fin
A la grâce de Dieu
© Jacques Herman – 2007