Avril mille deux cent vingt-deux
Il vient de tout abandonner
Jusqu'aux miettes destinées
Aux oiseaux de passage
Il observe le ciel
Et entre les nuages
Il espère trouver la réponse de Dieu
Mais le temps soudain vient se remettre au beau
La bise a chassé la dernière espérance
Il songe alors à noyer
Son chagrin dans la Dranse
Et l'on dit qu'à l'endroit
Où il perdit la vie
Poussent des fleurs non répertoriées
© Jacques Herman – 2007