Par la magie des mots, commence ce poème
Et les images floues des bribes de mémoire
Palpitent doucement lorsque revient le soir,
M’enivrant de parfums comme un vin de bohème.
Et les images floues des bribes de mémoire
Palpitent doucement lorsque revient le soir,
M’enivrant de parfums comme un vin de bohème.
Un bonheur rien qu’à moi avait conquis mon cœur,
Je sentais, sur ma peau, la chaleur de ses mains,
Nous avions parcouru la moitié du chemin :
La rivière à la source, le bourgeon à la fleur.
Je regarde, souvent, au miroir du passé,
Pour y trouver, encor un peu de la tendresse
Accrochée à ses doigts dans toutes ses caresses.
Son âme, quelquefois, s’investit dans mes rêves,
Lui mon frère inconnu m’emporte sur la grève,
Réveillant mon corps nu, l’adoubant de baisers.
Cypora Sebagh