Les derniers êtres pensants
De la ville engloutie
Dans la grisaille du
Dimanche matin
Se promènent incertains
Parfois même cherchent-ils
A se débarrasser
Des chagrins et des peines
Trop lourds à porter
Qui les alourdissent
Et les freinent
Et les empêchent de courir
Ils ressemblent à ces poissons
Rouges qui tournent en rond
Dans un petit bocal
Dont l'eau donne du monde
Une vision claire mais pleine
D'étranges distorsions
© Jacques Herman – 2006