Le ciel n’a pas vraiment changé
Et beaucoup d’étoiles le soir
Ressemblent pour l’éternité
A des sourires éphémères
Tu sais bien que je reste assis
Dans l’ombre grise de mes nuits
Sur le balcon de mon passé
A m’inonder de ton mystère
Je tends les bras désespéré
Vers les collines effondrées
Au fil des jours dans l’air vicié
Par tout ce qui put te déplaire
Mais je ne peux pas revenir
Aux heures claires du partir
De propos qui t’ont fait souffrir
Et des gerçures de l’hiver
Je souhaite briser le temps
Les aiguilles sur le cadran
M’illusionner tout bêtement
En murmurant une prière
Jacques Herman
2013