Ils ne se rencontrent
Jamais que dans
Les replis du désir
Qui ondulent
Dans les rêves qui
Flottent récurrents
Sur le velours des nuits
Quand la fraîcheur de l’aube
Se réchauffe à mesure
Que s’élargit le jour
De simples courants d’air
Déposent à leurs pieds
Deux ou trois mots d’amour
Mais les dieux qui veillent
Sur eux les enjoints
Fermement à se taire
Effacez toute trace
Dans le sable ou la pierre
Ne vous confiez jamais
Qu’aux petits nuages
Qui flottent légers
Dans le ciel clair
Jacques Herman
2013