Tu t’assieds sur la vague
Le regard perdu
Juste un peu au-dessus
De la ligne d’horizon
Tu te laisses conduire
Minuscule fétu
Poussé par les vents
Et la force de l’eau
Puissante de l’océan
Tu n’as de regret
Que celui d’être né
Parfois tu te plais
A t’imaginer
Qu’au-delà des limites
Fragiles du temps
Des vibrations d’espoir
Se profileraient
De l’autre côté
Que tous les dieux du ciel
Et tous ceux de la terre
Te mènent à bon port
Quand les rideaux épais
En s’ouvrant t’offriront
Le sourire avenant
Et les bras de la mort
Jacques Herman
2012