Qu’il ne plaise jamais
Aux dieux du ciel
Et de la terre
De briser le frisson
Des étreintes premières
Et d’aplanir l’amour
Comme un champ préparé
A l’ensemencement
Les coeurs vibrant
A l’unisson
N’ont de vie que le temps
D’un éclair
Dans les nuages gris
Et lourds à l’horizon
Si grands dieux
Vous entendez
Vouloir la prolonger
Puisse-t-elle toujours s’ancrer
Dans le puissant mystère
Des silences profonds
Jacques Herman
2012