Et quand à tout ce que je déteste
Mon œil voit se superposer
Comme un calque ma psyché,
Qu’est-ce qu’il me reste ?
La dépréciation, la déchéance,
Qui irriguent mon cœur, mon âme,
Et font verser rouge sang des larmes
Sont ma chaleureuse bienveillance.
Mais je sens mon cœur s’élaguer :
Plus qu’une veine pour le retenir ;
Je sens s’échapper mes souvenirs :
Plus que de vagues pensées.
L’alambic des émotions d’ « aimer »,
Les vapeurs folles qui s’en dégagent,
Enivrantes pensées aux milles images,
Ne sauraient me parfumer.
Et quand à tout ce que je déteste
Mon œil voit se superposer
Comme un calque ma psyché,
Qu’est-ce qu’il me reste ?
An Braz