Sous quel rêve t’es-tu endormi ?
A quelles pensées tu t’abandonnes ?
Auquel de mes souvenirs tu souris ?
Où te caches-tu, Avalon ? Sous quel rêve t’es-tu endormi ?
A quelles pensées tu t’abandonnes ?
Auquel de mes souvenirs tu souris ? Au fond de mes tripes je te sens
Qui donne de petits coups de pieds
Et qui se fait des plus insistants
Au fond du silence de mes pensées.
Ce soir mon enfant, mon garçon Taranis inonde ma ruelle
Et toi mes pensées, mes émotions, De ton envoutante ritournelle.
Où te caches-tu, Avalon ?
Sous quel rêve t’es-tu endormi ?
A quelles pensées tu t’abandonnes ?
Auquel de mes souvenirs tu souris ?
Tu as le regard de ta mère Grand ouvert sur le monde, A en faire chavirer l’univers, A adoucir même la mer qui gronde.
Je t’offrirai le sang de mes veines Nourri de cette terre de caractère
Qui forge des âmes fortes et sereines Et des corps vaillants centenaires.
Où te caches-tu, Avalon ?
Sous quel rêve t’es-tu endormi ?
A quelles pensées tu t’abandonnes ?
Auquel de mes souvenirs tu souris ?
Si tu souris, où que je sois Mes yeux chavirent sous l’écume ;
De moi ce rare émoi, seul toi De ma pénombre l’exhume.
Je t’apprendrai le bonheur, La joie de ces instants d’errance,
Et le spleen qui apaise le cœur, Tu me réapprendras l’insouciance.
Où te caches-tu, Avalon ?
Sous quel rêve t’es-tu endormi ?
A quelles pensées tu t’abandonnes ?
Auquel de mes souvenirs tu souris ?
Dans ta chambre tes jouets, Trainent et racontent un assaut ;
Toi, endormi à leur chevet : Petit dragon veille son magot.
Pour toi je ferais un royaume Peuplé de héros légendaires Celtes ou bien coiffés de heaumes Dont tu serais le digne légataire.
Où te caches-tu, Avalon ?
Sous quel pommier t’es-tu endormi ?
Sur quelle île tu m’abandonnes ?
Est-ce qu’à cet espoir tu souris ?