Ce n’est ni marbre, ni porphyre,
Que le corps de ce beau chasseur,
Dont l’haleine d’un mol zéphyre
Évente les cheveux avec tant de douceur.
En cette divine sculpture,
Que le corps de ce beau chasseur,
Dont l’haleine d’un mol zéphyre
Évente les cheveux avec tant de douceur.
En cette divine sculpture,
On voit tout ce que la nature
Put jamais achever de mieux.
S’il n’entretient tout haut l’image ravissante
Que forme cette onde innocente,
C’est qu’on ne parle que des yeux,
Pour se bien exprimer sur une amour naissante.
La Lyre
François Tristant L’Hermite