Toutes les vitres sont brisées
Elle n’en croit pas ses yeux
Derrière un pan de mur
A peine protégés du sable qui menace
D’effacer du lieu
Les dernières traces
Un couple de vieux
Un chat famélique
Un enfant ruisselant de mauvaise poussière
EffaréAhuriAttendent en silence
Que le temps passe
Elle s’approche d’eux
Mais une voix surgit
D’une baraque en bois
Elle hurle si fort
Qu’il ne faut plus bouger
Qu’elle pourrait réveiller
Tous les dieuxDu ciel et de la terre
Qui dorment d’un sommeil profond
Et dont les ronflements
Couvrent les cris de l’enfer
© Jacques Herman – 2006