Sonnet 15

Dans  L’Olive
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Pié, que Thétis pour sien eust avoué,
Pié, qui au bout monstres cinq pierres telles,
Que l’Orient seroit enrichi d’elles,
Cil Orient en perles tant loué.Pié albastrin, sur qui est appuyé
Le beau sejour des graces immortelles,
Qui feut baty sur deux coulonnes belles
De marbre blanc, poly, et essuyé.

Si l’oeil n’a plus de me nourir esmoy,
Si ses thesors la bouche ne m’octroye,


Si les mains sont en mes playes si fortes,

Au moins (ô pié) n’esloingne point de moy
Mon triste coeur, dont Amour a faict proye,
L’emprisonnant en ce corps que tu portes.

 

L’Olive

Joachim Du Bellay

Sonnet 15 L’Olive Poésie Joachim Du Bellay

 Poésie Joachim Du Bellay - L’Olive - Sonnet 15 -  Pié, que Thétis pour sien eust avoué, Pié, qui au bout monstres cinq pierres telles,


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