Si de mes yeux bleus, d’aventure,
Je ne voyais plus le ramage
Du Livre Blanc de la Nature
J’en inventerais les images ;
A mon oreille, si les sons
N’invitaient plus les décibels,
J’inventerais une chanson
Pour la forêt et l’hirondelle ;
Si je ne pouvais plus marcher,
De mon fauteuil, en solitaire,
J’inventerais le verbe aimer
Et pour mon âme une prière.
Mais si mon cœur se morcelait,
Qu’aucun émoi d’aucune sorte
Ne venait frapper à sa porte,
Alors je sais que j’en mourrai !