Battant le temps,
visage au vent je respire
l’odeur de la terre
devinant dans le clair-obscur
l’impermanence du silence.
Je cherche le chemin
dans la nudité du présent.
Frissonne l’ombre de la fragilité
et je deviens
femme, en écrivant
les mots de l’espoir.
Vouloir rejoindre la possibilité
d’une fenêtre ouverte
sur un monde solaire.
Sentir le parfum
de la patience
tendre les bras dans
le bleu de ta nuit,
et je glisse
sur ton corps dévêtu
pour n’être que l’apparence
du temps.
Un poème de Danielle Risse