Une longue nuit d’amour

Assise sur le bord de ce lit,
Laissant gambader mon imagination
Venant de goûter aux plaisirs de l’amour,
Dans un murmure gourmand,

Je ne jouais pas un rôle,
Je goûtais tout simplement aux délices de l’amour,
Je donnais mon corps,
Dans le murmure d’un : je t’aime,

j'avais fermé la fenêtre,
pour ne pas que le vent emporte notre amour,
j'avais pris le temps de fermer la porte,
pour ne pas rendre les autres jaloux,

je venais de lui construire un refuge,
l'endroit où il allait se sentir bien,
je venais de lui ouvrir mes bras,
pour qu'il finisse par tomber dans un sommeil d'enfant,

J’étais assise sur le bord de ce lit,
Le visage serein, encore consciente ,
D’avoir passé une longue nuit d'amour, pleine de volupté,
Repoussant ma mèche désordonnée  sur le front,

j'avais le souvenir d’une nuit faite de murmures,
Les murmures de nos plaintes qui se mélangent au plaisir,
Les murmures de nos soupirs
Accompagnant nos deux corps en délire,

nous avions entrainé avec nous le temps,
les heures, les minutes , les secondes,
nous avons pris le temps de nous aimer,
le temps de savourer cette nuit,

en fermant les yeux,
je mesurais l'importance de cet acte,
je comprenais le langage de l'amour,
sentant petit à petit le désir monter en moi,

mélangeant nos corps,
ne distinguant plus le tien,le mien,
allant jusqu'à l'exploration de nos deux corps,
dans une union intime, parfaite,

je me suis baignée dans ton amour,
dans tes pensées les plus coquines,
me laissant la liberté de mes actes,
me laissant devenir une femme,

Assise sur le bord de ce lit,
Je te regardais te reposer ,
Je venais d’être ta maîtresse,
Je fus envahie pour toi,d'un sentiment d’amour fou,

Encore essoufflée par cette nuit,
Je contemplais ton corps nu ,au milieu de ce grand lit,
Ce corps qui m’avait donné tant de plaisir,
Celui que je ne voulais plus quitter,

laisse moi rêver, mon amour, laisse moi rêver,
laisse moi rêver à l'amour,
celui qui rend nos regards si beaux,
celui qui rend nos corps si beaux,

oublions tous les interdits,
donnons nous l'un à l'autre,
dans toute la nudité de nos deux corps,
offre moi un spectacle de lumière,

je veux bien être condamnée,
subir une sentence,
 être montré du doigt,
 j'irai boire quand même avec toi, à la source de l'amour,

dans la tourmente du plaisir,
j'irai cueillir ton amour sur tes lèvres,
je me ferai curieuse des plaisirs,
jusqu'à l'épuisement de mes ressources,

dans un dernier geste
pour signifier l'épuisement,
dans un dernier soupir de plaisir,
je me laisserai submerger par de nouvelles sensations,

J’aimais dormir près de lui,
J’aimais ce corps inerte après l’amour,
Ce corps qui se reposait après l’amour,
Assise sur le bord de ce lit,

Je me rappelais de notre première nuit,
Comme c’était émouvant , mon amour,
Tu avais laissé chez moi des traces,
Des traces dans mon cœur ,comme une chanson,

Assise sur ce lit, je nous revois mon amour,
N’osant se toucher,  encore timide , hésitant,
Manquant d’audace  à chaque geste,
Nous étions des amoureux timides,

tu es reparti avec le souvenir de m'avoir caressée,
le souvenir de deux corps lourds de fatigue,
me laissant là sur le bord de ce lit,
avec la seule pensée que je ne voulais que toi,

Nous avons appris à nous connaître,
Dans les murmures de nos, je t’aime,
Tu m’as invitée à entrer dans ta danse,
et nous avons dansés tous les deux en mesure,

te souviens-tu, chéri,de ces moments là,
où nous étions si heureux,
où nous nous avions fait la promesse de ne jamais nous séparés,
et de recommencer demain,

il existe le bonheur, chéri,
ce bonheur c'est toi et moi, c'est nous,
volons ensemble vers ce bonheur, chéri,
ne regarde pas en bas, vole vers la fraicheur de notre amour,

Assise sur le bord de ce lit,
Je m’évade mon amour,
Je m’évade dans d’autres rêveries,
Demain chéri, demain je serai encore assise sur le bord de ce lit,

Encore essouflée par le souvenir de cette longue nuit d'amour.