Un papillon à claires-voies
Abrite doucement nos joies
Qu’éventent des rosiers amis ;
Abrite doucement nos joies
Qu’éventent des rosiers amis ;
L’odeur des roses, faible, grâce
Au vent léger d’été qui passe,
Se mêle aux parfums qu’elle a mis ;
Comme ses yeux l’avaient promis
Son courage est grand et sa lèvre ;
Communique une exquise fièvre ;
Et, l’Amour comblant tout, hormis
La faim, sorbets et confitures
Nous préservent des courbatures.
Fêtes galantes
Paul Verlaine