Rue Crémieux : une rue joliment colorée de Paris

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Quand on se trouve à Paris, ce ne sont pas les sites, monuments et endroits à visiter qui manquent. Toutefois, au milieu de votre planning super-chargé ou même lorsque votre séjour touche à sa fin, prenez au moins une demi-journée pour vous rendre sur la rue Crémieux. Qu’a-t-elle de si particulier à nous montrer ?

La rue Crémieux, une rue haute en couleurs

Rue Crémieux

Au cœur du quartier des Quinze-Vingts, un nom emprunté à l’hôpital qui se trouve sur la rue de Charenton, on s’étonne de voir qu’on y trouve un endroit bucolique, pittoresque et O ! combien charmant : la rue Crémieux.

Cette dernière est l’un de ces endroits que les Parisiens, et surtout ses habitants, veulent cacher pour éviter le trop plein de touristes. Pendant de nombreuses années et jusqu’à nos jours, son secret a été bien gardé jusqu’à ce que les habitants de la rue décident de redonner un coup de peinture à leur ruelle.

A partir de là, tous les regards se sont rivés sur elle tant ses couleurs, de tendre à flashy, émerveillent le regard et apaisent les nerfs.

La rue Crémieux est sans nul doute l’une des plus belles rues de Paris où on aime se promener en toute quiétude, même par un temps froid et nuageux. Ici, la saison importe peu, car tout au long de l’année, les façades colorées des pavillons de style anglais qui la bordent apportent une note de fraîcheur et de joie.

L’histoire de la rue Crémieux

Rue Crémieux : une rue joliment colorée de Paris

Au cours de la première moitié du 19e siècle, la rue Crémieux était le site des anciennes Arènes Impériales. A la place de ces jolies maisons colorées de situait alors un lieu de divertissement de 1 500 places qui fut beaucoup en activité au cours du Second Empire

En 1865, la Compagnie Générale Immobilière décide d’ouvrir la rue et la baptisa Avenue Millaud en hommage à Moïse Polydore Millaud. Cet homme est celui qui a fondé le Petit Journal en 1863.

En 1897, la ruelle a été rebaptisée rue Crélieux pour rendre hommage à Isaac Moïse dit Adolphe Crémieux. Ce dernier était un homme politique qui s’est démarqué grâce au décret Crémieux paru en 1870 et pour son combat qui permit aux Juifs Algériens d’obtenir la nationalité française.

Au fil des ans, la rue a maintes fois changé de visage jusqu’à ce que soit décidé la construction de pavillons dont le style ressemblerait à des cités ouvrières. C’est pour cela que les maisons qui la bordent tout au long de ses 144 m se ressemblent toutes à l’exception de leurs couleurs et leurs fresques murales.

La rue Crémieux d’aujourd’hui

Rue Crémieux Paris

Longue de 144 m et large d’à peine 7, 50 m, la rue Crémieux relie la rue Bercy à la rue de Lyon. Elle se trouve dans le 12e arrondissement de Paris, à seulement quelques pas de la Gare de Lyon. Bien que le quartier auquel elle est rattachée soit peu touristique, visiter cette rue pleine de charme vous fera l’effet d’un bol d’air revigorant à Paris.

Sur place, on retrouve encore les pavillons construits dans le même style, mais qui arborent tous une couleur différente. Le jaune acidulé fait alors suite à une couleur pastel plus tendre lequel donne le ton à du vert clair, du bleu clair pour revenir à du rose un peu flashy, … Les couleurs ont été soigneusement choisies pour redonner du peps à cette vieille ruelle chère à ses habitants.

Ces derniers ont même décidé de bien entretenir leurs plantes, leurs fleurs et leurs arbustes de sorte à rendre l’endroit le plus accueillant possible. En s’y promenant, on passe alors près de rosiers, d’hortensias, … dans une ambiance conviviale et champêtre. Et pour renforcer encore plus le style nature que les habitants de la rue veulent arborer, certains propriétaires ont décidé de se faire dessiner des images trompe-l’œil de plantes grimpantes ou autres paysages sur leurs façades.

Depuis 1993, la rue est exclusivement piétonne ce qui vous permettra d’avancer à votre rythme, sans stress de la circulation urbaine et sans le brouhaha du centre-ville.

Au sein de ce petit jardin d’Eden aux allures de Valparaiso au Chili, de Portobello à Londres ou de Pelourinho à Salvador, on se sent tout simplement heureux de savoir que même dans l’une des plus grandes villes du monde, on retrouve encore de petites bouffées d’air motivantes comme cette rue. Fouler son sol pavé, s’attarder devant les fresques murales, échanger quelques banalités avec les habitants, humer la douce odeur des plantes, … est un vrai délice !




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