Jacques Herman est un homme de nationalité suisse, connu dans le domaine de l’enseignement au niveau du Canton de Vaud. Sa carrière à l’échelle internationale touche à la peinture, au domaine de l’histoire et à la poésie. Il est né le 11 mai 1948 en Belgique, dans la ville de Tirlemont localisée en Région flamande et vit toujours. Il réside actuellement à Pully.
Sa carrière dans plusieurs domaines artistiques
Jacques Herman est un homme avec de multiples talents. Il se découvre un attrait particulier pour l’écriture dès son plus jeune âge. À tout juste 15 ans, il publie ses premiers poèmes. Plus tard, il s’essaie à d’autres genres littéraires, notamment à des manuels scolaires et à des livres d’histoire. L’un de ses ouvrages les plus connus au début de sa carrière s’intitule Mémento d’histoire universelle qui paraît en 1978. Pendant les premières années dans l’écriture, soit jusqu’en 1984, il publie essentiellement des livres d’histoire.
En 1989, son premier recueil de poésies intitulé De la pierre philosophale est publié.
Touche à tout, il découvre la peinture en optant d’abord pour l’huile et l’acrylique. Ses œuvres sont exposées à l’Entracte et au sein du Musée cantonal des beaux-arts de la ville de Lausanne. Tout au long de sa carrière de peintre, il est épaulé par René Berger. En même temps, l’homme se met au dessin et s’y consacre vers la fin des années 1970 en abandonnant pour un long moment la peinture. Il reprend la pratique de cette dernière vers la seconde moitié des années 1990 en s’initiant à l’aquarelle. En 1999, ses œuvres composent plusieurs salles d’exposition.
Le retour à l’écriture
Après quelques années d’absence dans le domaine de la littérature, Jacques Herman fait son retour à partir de 2006 avec la publication de son ouvrage Les Gerfauts par la maison d’édition G. Boulianne de Montréal. L’année suivante, il fait paraître Les Tartanes. Ses prochains recueils de poésies paraissent en 2008 sous les titres La sittelle et De vlaamse gedichten, ainsi qu’en 2009 avec l’appellation L’homme de paille.
Un duo avec Maria Zaki
Jusqu’en 2015, Jacques Herman multiplie les poèmes. Il fonde avec Maria Zaki un duo à l’origine d’une nouvelle forme de poésie, appelée « Poésie entrecroisée ». Maria Zaki est une poétesse d’origine marocaine. Ses œuvres sont écrites en français. Ce nouveau concept poétique se présente sous forme d’un tissage de leurs vers respectifs pour donner des poèmes inédits. Les œuvres ainsi obtenues combinent les typographies romaine et italique des deux auteurs.
Ses distinctions
Les prix discernés à Jacques Herman pour ses écrits sont les suivants :
- Le Prix de l’Association valaisanne des écrivains en 2008
- Le Prix de la Fête de la Poésie à Genève en 2009
- Le Prix de la Société des écrivains valaisans en 2013
- Le Prix d’Honneur Naji Naaman dans la ville de Beyrouth en 2014
- Le Prix de la Poésie 2015 octroyé par le Bureau Culturel de l’Ambassade d’Egypte dans la ville de Paris.
Ses engagements en Suisse
Sa carrière dans la littérature est ponctuée par plusieurs postes à responsabilités au sein de différentes associations culturelles. En effet, il fut président de l’Association vaudoise des écrivains. Il tient la trésorerie au sein du Centre suisse romand du PEN club International. Il est placé à la vice-présidence de l’Académie Rhodanienne des Lettres. Il est aussi membre de plusieurs institutions dont la Société fribourgeoise des écrivains et l’Association valaisanne des écrivains.
Outre sa présence prépondérante dans ces nombreuses institutions, il est également professeur retraité de français et d’histoire au sein de l’enseignement secondaire vaudois.