Bernard Pivot est un journaliste et un personnage célèbre dans plusieurs émissions télévisées. Il voit le jour le 5 mai 1935 dans la ville de Lyon et vit toujours. Depuis janvier 2014, il dirige l’académie Goncourt en tant que président.
Sa jeunesse
Les parents de Bernard sont Charles Pivot et Marie-Louise Dumas. à cause de l’arrestation du père de famille pendant la Seconde Guerre mondiale, mère et fils sont obligés de déménager à Rhône, dans la ville de Quincié-en-Beaujolais. Bernard y entamera sa scolarité. Lorsqu’il a 10 ans, son père est relâché et la famille retourne vivre à Lyon où les parents reprennent l’activité en épicerie. L’enfant est envoyé au pensionnat Saint-Louis où il récolte de mauvaises notes dans presque toutes les matières sauf en français, en histoire et en éducation sportive. Le sport est une de ses plus grandes passions. Il intègre ensuite le lycée Ampère avant de suivre des études en droit. En 1955, il entre au Centre de formation des journalistes à Paris et obtient son diplôme en étant vice-major parmi ses camarades. Il fera en même temps la rencontre de celle qui deviendra sa femme, Monique Dupuis. Ils ont deux filles.
Les citations de Bernard Pivot
Sa carrière dans la presse écrite
Bernard Pivot réalise un an de stage dans le journal Progrès pour apprendre le métier de journaliste économique. Il intègre le Figaro littéraire à partir de 1958 jusqu’en 1971. À partir de cette même année, il est promu au poste de chef de service dans le quotidien Figaro jusqu’en 1974. Avec l’aide de Jean-Louis Servan-Schreiber, il mettra en place le magazine Lire, un an plus tard. En même temps et jusqu’en 1977, il est chroniqueur auprès de Le Point, un journal qui paraît une fois par semaine et dans le Journal du dimanche. Ses articles sont signés des pseudonymes « Jean-René Savernes » ou « Antoine Dulac ».
Son court parcours à la radio
Entre 1970 et 1973, l’homme tient une chronique sur Europe 1 dans une émission où il mêle sérieux et humour. Il participe également aux activités de la station RTL à partir de 1980.
Sa carrière à la télévision
Bernard Pivot est une icône reconnue de la télévision. Il commence sa carrière sous le petit écran en 1967 pour présenter Johnny Hallyday et Sylvie Vartan. Il prendra le rôle de critique littéraire lorsqu’il est sollicité par Jean Prasteau en 1968 dans son émission télévisée intitulée A la vitrine du libraire.
Il sera présent sur tous les épisodes de l’émission Ouvrez les guillemets à partir du mois d’avril 1973 en tant qu’animateur. Il s’agit d’une émission de l’ORTF. Après la disparition de la chaîne, Marcel Jullian l’appelle pour animer l’émission Apostrophes. Il s’agit d’une émission littéraire qui invite des écrivains célèbres comme Marguerite Duras ou Alexandre Soljenitsyne. L’aventure s’arrête, en 1990 après 724 épisodes.
Pendant les années qui suivent, Bernard Pivot enchaîne les participations aux émissions télévisées. En 1985, il met en place les championnats de France d’orthographe et les championnats du monde d’orthographe. Il partage la scène avec Catherine Matausch et Florence Klein jusqu’en 2005. Il présente Bouillon de culture de 1991 à 2001. En 2008, il anime l’émission Français, la Grande interro ! avec Laurence Boccolini et Jean-Pierre Foucault. Il présente Double je en 2002, une émission de France 2 diffusée chaque dimanche.
Ses autres activités
Bernard Pivot est auteur de quelques livres, notamment L’Amour en vogue publié en 1959, son autobiographie intitulée Oui, mais quelle est la question ?. Il répertorie dans un recueil tous ses messages sur Twitter dans une œuvre appelée Les tweets sont des chats en 2013. Trois ans plus tard, il publie Dictionnaire amoureux du vin.
Il tient aussi plusieurs postes à responsabilités comme au conseil de surveillance du groupe Express-Expansion en 2005 et au conseil d’administration de la Fondation du Crédit agricole en Pays de France.
Ses appréciations
Tout au long de ses différentes carrières, Bernard Pivot parvient à remporter huit 7 d’or, le prix Henri Desgrange octroyé par l’académie des sports, le prix de la critique par l’Académie française, le prix Samuel-de-Champlain ou encore le prix des écrivains gastronomes. Une bibliothèque dans la ville de son enfance, Quincé-en-Beaujolais ainsi qu’une école à Vaux-en-Beaujolais ont emprunté son nom. Ce dernier apparaît aussi dans les dictionnaires Le Petit Robert et Le Petit Larousse.