Né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère, Paul Louis Charles Claudel est à la fois poète, essayiste, dramaturge et diplomate Français. Il était membre de l’Académie française. Il est mort le 23 février 1955 à Paris.
Son enfance
File de Louis-Prosper Claudel et de Louise Athénaïse Cerveaux, Paul Claudel est le frère cadet de Camille Claudel. Celle-ci était une sculptrice réputée et a réalisé le buste de son frère en jeune romain en 1884. Cette statue est aujourd’hui encore exposée au Musée des Augustins de Toulouse.
C’est au lycée Louis-le-Grand qu’il obtient son baccalauréat de philosophie en 1885. Il entame ensuite des études de droit à l’Ecole libre des sciences politiques et en sort avec sa licence en poche.
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Lorsqu’il découvrit les Illuminations d’Arthur Rimbaud, il eut une révélation et se mit à écrire ses premières pièces de théâtre.
Sa carrière professionnelle
Paul Claudel commence sa carrière de diplomate en 1893 au poste de premier vice-consul à New-York puis à Boston. Deux ans plus tard, il devient ensuite consul à Shanghai et eut le soutien de Philippe Berthelot, alors secrétaire général du Quai d’Orsay.
En 1900, il souhaite abandonner sa carrière diplomatique pour devenir moine bénédictin. Il postule alors à l’abbaye Saint-Martin de Ligugé, mais le monastère a refusé de l’admettre comme moine. Toutefois, en 1905, il devient oblat au sein de cette même abbaye.
Après cette petite parenthèse, il reprend sa vie de diplomate en devenant consul à Tientsin de 1906 à 1909. De là, il fut affecté à Prague, à Francfort puis à Hambourg. En 1916, il est élu ministre plénipotentiaire à Rio de Janeiro puis à Copenhague en 1920. En 1922, il est ambassadeur à Tokyo avant de changer une nouvelle fois de ville à Washington en 1928 puis à Bruxelles en 1933. Ce poste met fin à sa carrière diplomatique en 1936.
La littérature
Auparavant occupé par son travail de diplomate, Paul Claudel put enfin se consacrer entièrement à la littérature. Il s’installe définitivement au château de Brangues, en Isère qu’il avait acheté en 1927 et où il ne séjournait que pendant ses vacances d’été. Au sein de cette demeure, il reçut plusieurs personnalités dont l’écrivain François Mauriac.
Durant la seconde guerre mondiale, Paul Claudel siège au conseil d’administration de la Société des Moteurs Gnome et Rhône. Il put ainsi observer à souhait le déroulement de la guerre et à chaque nouvel évènement marquant, il ne manquait jamais de coucher son point de vue dans son Journal.
Outre cet épisode, il était aussi très doué dans la prose poétique et vers la fin de sa vie, il a commencé une sorte d’exégèse biblique assez originale. La foi catholique prédominait dans ses œuvres et Claudel aimait professer sa communion avec Dieu. Cette relation lui permit d’écrire plus de quatre mille pages de textes à l’image de L’Annonce faite à Marie et Le Soulier de satin.
Le 4 avril 1946, il est élu avec Henri Mondor, Maurice Garçon, Marcel Pagnol, Jules Romains et Charles de Chambrun à l’Académie française.
Le 13 mars 1947, il est invité par François Mauriac à occuper la place de Louis Gillet.
Sa vie privée
Paul Claudel a eu une fille, Louise Vetch qui était cantatrice et compositrice. C’est d’elle que son père s’est inspiré pour ses personnages Prouhèze dans Le Soulier de satin et d’Ysé dans Partage de midi.
Paul Claudel meurt le 23 février 1955 à Paris à l’âge de 86 ans.