Ah ! ne me soyez plus, orgueil, d’aucun secours.
Cet hiver épuisant me laisse trop sincère
et j’ordonne avant tout une force sévère
à mon coeur fatigué d’inutiles détours.
Cet hiver épuisant me laisse trop sincère
et j’ordonne avant tout une force sévère
à mon coeur fatigué d’inutiles détours.
Il ne me reste plus qu’un misérable amour
et le secret de l’Ange égaré sur la terre ;
mais écoute ! je sais une route légère,
j’imite Dieu avec ce rire de velours…
Que ferais-je à présent de votre lourde vie ?
Montrez-moi le chemin des vagues endormies,
laissez-moi découvrir un rivage inconnu ;
et que m’agenouillant sur ces plages parfaites
par le bruit d’un poème et des eaux satisfaites
la grâce de la mer augmente ma vertu.
La vertu par le chant
Odilon-Jean Périer