Un homme assied son âge empirique
Il remonte une sente métaphysique
L’éclat de ses années a succombé
Il s’est terni dans l’ombre glacée
Un homme s’assoupit et rêve de ballons
Les prés alignent leurs préaux il fait bon
Dans le ciel défait courent des nuages verts
Où bleus, les couleurs confondent l’univers
Un homme se perd dans une mémoire vieille
Sa vie s’est défaite sans lui, il a perdu
L’innocence des rires qui furent ingénus
Le ballon monte dans une passe vermeille
Un homme essuie la moiteur du soir
Il grelotte il mixe ses heures dernières
Coincé dans ses atours vieux sévères
Il refuse l‘ultime retour il ne veut plus voir
Raymonde verney