Tu t'apprêtes à sortir
A te mêler
Discrètement à la foule
Qui rentre de la plage
Sur le chemin sablonneux
Qui longe les dunes
Tu marches d'un pas décidé
Mais tu fais attention
A ne pas tomber
Devant tout le monde
Il ne faudrait pas
Te ridiculiser
Et voilà l'orage
Qui se met de la partie
Qui déchire Le ciel ardoisé
Tu te dis qu'il serait sage
De ne pas traîner
Tu te mets à courir
Du haut du phare
Au bout de la jetée
Un vieillard crie
De toutes ses forces
Vive la mariée
Des mouettes volent
Au-dessus de nous
On les entend rire
Jacques Herman
Mai 2009