Les tics-tacs hâtifs des pendules
Se répondent dans la maison
Tranquille, où par la vitre entre le crépuscule,
Naissant, là-bas, à l’horizon.Le silence s’aggrave d’ombre,
L’intimité s’approfondit
De tout le charme triste et doux que la pénombre
Avec mystère répandit.
Se répondent dans la maison
Tranquille, où par la vitre entre le crépuscule,
Naissant, là-bas, à l’horizon.Le silence s’aggrave d’ombre,
L’intimité s’approfondit
De tout le charme triste et doux que la pénombre
Avec mystère répandit.
C’est l’heure où le sang bat aux tempes
Plus lent, où le rêve descend,
Où volontiers l’on tarde à rallumer les lampes
Dans le soir peu à peu croissant ;
L’heure de solitude calme,
Où quelque dieu tendre aux humains
Semble nous éventer le cœur avec sa palme
Fraîche, en ses invisibles mains ;
Tandis que meurt le crépuscule
Noyé de soir à l’horizon,
Que les tics-tacs hâtifs des sonores pendules
S’interpellent dans la maison…
Le Miroir Des Jours
Albert Lozeau