Proverbes Algériens / Proverbes fun
Fuis la compagnie où tu n'auras rien à apprendre de bon. Un Proverbe Algérien
Un tronc qui reste dix ans dans le fleuve ne devient pas crocodile. Un Proverbe sénégalais
Nombreux sont aujourd’hui les passionnés qui ont accumulé au fil des ans toutes sortes de babioles et bricoles qui ont fait de leur univers tantôt un monde d’utopie tantôt un véritable petit musée. C’est notamment le cas de la Maison des avions d’Arthur Vanabelle.
Dès sa jeunesse, l’homme a récupéré ici et là toutes sortes d’objets qu’il a su rassembler avec finesse pour donner des œuvres plutôt complexes. D’une vue globale, ses créations hautement colorées rappellent surtout les fêtes foraines avec ses fusées, ses chars d’assaut, ses canons, … mais ce ne sont pas là les principaux attraits de sa maison. En effet, sa demeure se démarque surtout par son toit au sommet duquel trône un bel avion militaire. Cet engin confère à la maison en briques une allure défensive.
Il faut surtout rappeler que sa région a été la cible des guerres et comptent encore de nombreux cimetières militaires étrangers. Sa maison n’a donc rien de superflu dans ce décor meurtri et à la surprise générale, a su attirer l’attention des passants et touristes.
Le maire de Steenwerck, Joël Devos, lui-même a été surpris par cet intérêt que les Japonais, les Chinois et les Russes portaient pour ladite Maison des avions. Face à cette affluence des touristes, il projette alors de préserver l’essentiel de cette exposition permanente en les envoyant au sein du Musée de la vie rurale qui se situe dans sa région.
La Maison aux avions tombe en ruine
Depuis qu’Arthur Vanabelle est parti vivre en maison de retraite en 2012, sa demeure qu’il partageait avec son frère César tombe en ruine et les mauvaises herbes ont envahi ses sculptures. Face à cela, ses voisins et fans se sont mobilisés pour qu’un fond de soutien soit levé afin d’entretenir la maison et remettre les œuvres de Vanabelle en bon état. Grisha Rosov a donc lancé une pétition de soutien et depuis le 22 janvier, le phénomène compte près de 14 000 signataires.
Bilan de l’histoire
Cet élan de soutien a porté sa voix très loin et une réunion a été tenue en fin janvier pour décider du sort de la Maison des avions. Rappelons que la demeure est sous surveillance depuis 1997 et le Musée d’art contemporain de Villeneuve-d’Ascq (LaM) en possède des clichés depuis l’année 2010. Plusieurs associations et autorités participeront à cette réunion dont le maire de Steenwerck, la Direction régionale des affaires culturelles Nord Pas-de-Calais, le LaM, le service de l’inventaire du conseil régional Nord Pas-de-Calais et le Musée de la vie rurale.
Nous gardons donc bon espoir sur les décisions qui y ont été prises et qui sait, peut-être d’ici quelques années, la Maison des avions aura encore gardé son état originel…
Depuis le 16 janvier dernier, bon nombre des employés de la tour n°1 de la Bibliothèque Nationale de France (BNF) souffraient de maux de gorge, de céphalées et de sensation de brûlures aux yeux. Face à cela, les équipes techniques ont augmenté l’apport d’air neuf dans les locaux en croyant que le problème venait de là, mais aucun changement n’a été ressenti. Des expertises approfondies ont donc été menées pour déterminer la source du problème et c’est là qu’on a découvert que l’air contenait de la laine de roche en grande quantité.
Les investigations ont duré pendant plusieurs jours et la direction n’a appris le problème que le 3 février dernier. Elle a donc donné l’ordre aux quelques 300 employés d’évacuer ladite « Tour des Temps » pour que les spécialistes puissent remédier à ce problème.
Un laboratoire extérieur agréé a même fait des prélèvements pour une étude approfondie. Les résultats ne seront toutefois connus que dans une dizaine de jours. Ce qui est sûr, c’est que la laine de roche n’est pas saine pour l’homme, comme se plaisent à penser quelques membres du personnel. D’ailleurs, en 2001, le Centre International de la recherche sur le cancer (CIRC) a déjà souligné le caractère cancérigène de cet élément.
La source de la pollution
Après que la présence de laine de roche dans l’air ait été détectée, les investigations ont permis de connaître sa source. Elle provient de la dégradation des « pièges à son » qui sont situés près du filtrage de l’air. On appelle « pièges à son » le système qui a été mis en place pour atténuer les nuisances sonores que les centrales de traitement d’air émettent. Il faut noter toutefois que la pollution n’atteint pas tous les étages de la tour, car ceux des magasins à collections ont été épargnés.
Les employés ne pourront donc revenir travailler qu’une fois l’assainissement de la tour effectuée.
D’autres catastrophes touchent la BNF
Ces derniers temps, la BNF semble être la cible des catastrophes, car peu avant cette pollution, on a déjà recensé deux inondations sur les lieux. La première a touché la même tour polluée, c’est-à-dire la « Tour des Temps » tandis que la seconde a ciblé la salle de lecture de la Réserve des livres rares que l’on surnomme aussi le « saint des saints ».
La première inondation a eu lieu dans la soirée du 12 janvier et provient d’une fuite d’eau du système d’arrosage du jardin et de l’esplanade. Trois magasins de stockage en a souffert et résultat, la BNF s’est retrouvé avec 12 000 ouvrages endommagés. Heureusement, aucune perte irrémédiable n’a été rencontrée.
La seconde inondation s’est déroulée le 29 janvier dans l’après-midi et elle a été causée par le débordement des sanitaires des pièces situées au-dessus de la salle des livres rares. L’incident aurait pu entraîner des pertes graves, mais heureusement, l’écoulement d’eau n’a eu le temps que d’asperger les tables avant d’être maîtrisé.
Vous souvenez-vous que tous les premiers dimanches du mois entre avril et septembre, l’entrée était gratuite au Louvre ? Maintenant, elle ne l’est plus et pour cause, les touristes débarquent en masse durant ces journées. Ce qui signifie qu’en haute saison, la gratuité d’entrée les premiers dimanches du mois n’est plus valable, par contre, elle est maintenue en basse saison c’est-à-dire d’octobre à mars, du moins jusqu’à aujourd’hui.
C’est le 3 février dernier que cette nouvelle a été portée à la connaissance du public et il prendra effet dès le 1er avril prochain. La mesure a été prise par le musée national et date de novembre 2013. Elle a ensuite été validée par le ministère de la culture.
Qui a mis la gratuité du Louvre en place ?
Elle date du gouvernement de Jacques Chirac, époque à laquelle son ministre de la culture a mis en place la gratuité de l’entrée tous les premiers dimanches du mois dans le but de démocratiser la culture. Cette décision a donc été prise courant 1996 par Philippe Douste-Blazy.
Pourquoi a-t-elle été abolie ?
Parce que selon les responsables du musée, l’arrivée de visiteurs étrangers augmentait considérablement lors de ses dimanches gratuits et le nombre de visiteurs pouvait atteindre 30 000 à 38 000 alors que les autres jours, on ne comptait que 20 000 visiteurs. Toutefois, le problème ne vient pas vraiment des étrangers, mais des agences de voyage qui profitaient de ces dimanches gratuits pour faire faire le maximum de visites.
Résultat : la queue à l’entrée pouvait durer 3 heures, la qualité des visites chancelait à vue d’œil, la sécurité des biens était menacée, les agents devaient travailler plus qu’ils ne le peuvent, … d’où cette prise de décision. Il faut reconnaître qu’à 12€ l’entrée, ces dimanches étaient vraiment les bienvenus.
C’est donc aujourd’hui, avec une ministre de la culture qui crie haut et fort à la démocratisation de la culture que cette mesure de démocratisation de la culture sera abolie.
Le Louvre se défend
Pour tenter de rattraper le tir, le Louvre déclare que démocratiser la culture c’est bien, mais lorsque 70% des visiteurs sont des étrangers, il faut prendre des solutions quitte à faire payer l’entrée. Les responsables précisent aussi qu’il ne s’agit aucunement d’argent, mais une mesure prise dans le souci de la qualité afin de diversifier les offres culturelles.
Une déclaration que contredit vivement Bernard Hasquenoph qui gère le site Louvrepourtous. Pour lui, l’argent est le principal acteur dans cette mesure étant donné que le musée perd chaque année 2,5% de sa subvention. Ce monsieur explique aussi que c’est la rue de Valois qui a demandé aux établissements culturels d’améliorer leurs services pour arriver à s’autofinancer.
L’augmentation des étrangers n’est donc pas en cause dans cette décision surtout que ces derniers ne viennent jamais gratuitement au Louvre. En effet, il a été remarqué qu’un touriste étranger ne quitte jamais le musée les mains vides, mais il achète toujours des souvenirs au sein des autres branches du Louvre.
Une énième tentative du Louvre pour se défendre : 40% de ses visiteurs ont un accès gratuit à ses expositions permanentes grâce aux diverses exonérations aujourd’hui en vigueur et celles-ci seront gardées intactes. Rappelons toutefois que ce n’est pas le sujet qui fâche.
L’abolition de la gratuité pose donc une certaine polémique et est aussi au cœur des élections à la mairie. Elle oppose surtout les deux candidates à la mairie de Paris, car si l’une prône pour que la gratuité soit gardée telle quelle, l’autre soutient son abolition tout en laissant entendre la mise en place d’une journée gratuite en semaine uniquement pour les Parisiens.
Doit-on alors comprendre qu’imposer un tarif différent selon qu’on soit natif du pays ou étranger serait une solution ? Nul ne semble se pencher là-dessus donc l’abolition est maintenue.
Depuis 1997, les résultats de la collaboration Poelvoorde et Mariage ne sont que succès et on ne serait pas trop surpris si leur nouveau projet Les rayures du zèbre rencontre à son tour la célébrité.
Pour rappel, ce fut en 1997 que Mariage produit Le signaleur qui met à l’affiche Peolvoorde et Olivier Gourmet. Dans l’histoire, Poelvoorde joue le rôle d’un vieil agent de sécurité travaillant sur un rallye cycliste. Vient ensuite Les convoyeurs attendent en 1999 qui parle d’un père faisant ouvrir et refermer une porte à son fils plus de 40 000 fois en une journée dans le but de l’inscrire dans le livre des records. En 2007, la collaboration donne naissance à Cowboy et cette année, on attend avec impatience la sortie de Les rayures du zèbre.
On le connait depuis toujours comme étant le génie du muet en noir et blanc, mais jamais on aurait soupçonné que sous ses dessous de comique, se cachait une âme d’écrivain et de talent si l’on se fie aux avis des chercheurs qui n’hésitent pas à qualifier son style à celui de Charles Dickens.
Charles Spencer Chaplin est né en 1889 à Londres et il apparut pour la première fois sur petit écran le 7 février 1914. Cela fera alors 100 ans que l’on connait Charlot, mais c’est la première fois qu’on le découvre sous un jour nouveau.
Le manuel qu’il a écrit de ses mains, semblait faire office de brouillon et a été retrouvé dans les tiroirs du comédien. En titre sur le brouillon, il a mis Footlights, mais à mesure qu’on le lit, on se rend vite compte qu’il raconte la même histoire que Limelight ou son film Les Feux de la rampe. Ce dernier raconte la vie d’un comique de music-hall en fin de carrière qui fait une rencontre décisive avec une danseuse paralysée.
D’après David Robinson, le biographe de Chaplin, ce brouillon aurait servi de script au film et l’artiste l’aurait écrit suite à sa rencontre avec Vaslav Nijinski en 1916.
Aujourd’hui, le livre a été publié aux éditions de la Cinémathèque de Bologne, après avoir obtenu l’autorisation de la cinémathèque italienne qui a permis de l’éditer en anglais. Pour le déchiffrer, David Robinson a apporté son aide à l’institut de restauration. Le fond Chaplin a aussi apporté sa contribution pour l’édition finale du roman en sortant des photos inédites de l’acteur dont quelques clichés datent des années 20, époque où Charles Chaplin arpentait encore les rues de Londres.
Il faut dire que l’artiste a connu des temps durs avant de connaître la célébrité, car il est né dans une famille pauvre qui a toutefois fait ce qu’elle pouvait pour que le fils prodigue s’en sorte dans la vie. Dès l’adolescence, Chaplin se produit dans les music-halls avant de finalement devenir acteur.
La sortie de Monuments Man était au départ prévue pour le 18 décembre 2013, mais c’est finalement le 4 février dernier que cela s’est faite.
Rappelons que c’est Georges Clooney, acteur-réalisateur sur ce film, qui a repoussé la date de sortie du film, car il jugeait que des améliorations sonores et visuelles s’imposaient encore et il avait bien raison selon les dires de Grant Heslov à la fois coscénariste et coproducteur. D’après ce dernier, avoir repoussé la date de sortie était la meilleure chose qu’il leur fallait pour faire tout ce dont ils avaient encore besoin de faire et le résultat n’est pas mal du tout.
C’est donc mardi soir que la première a finalement eu lieu. Au cours de la soirée, un des acteurs du film, Bob Balaban a tenu à rendre un dernier hommage à Philip Seymour Hoffman qui est décédé dimanche dernier. Cet hommage, totalement imprévu a été fort émouvant et a surpris bon nombre de ceux qui étaient présents y compris les autres acteurs qui ont aussi joué un temps avec le défunt. En effet, ont déjà joué avec Hoffman : George Clooney, Matt Damon, John Goodman, Cate Blanchett et bien sûr Bob Balaban qui a récemment joué avec Hoffman dans Truman Capote.
Dans son hommage, Balaban a relaté sa première rencontre avec cet acteur talentueux, notamment sur une petite comédie. Il se rappelle aussi sa persévérance, son assurance et sa confiance inébranlable en ses talents et qualités. Des qualités personnelles qui l’ont amené très loin et qui lui ont valu le respect et l’admiration de Bob Balaban.
Ils formaient déjà un duo de choc dans Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese et ils s’apprêtent à vivre un nouveau partenariat qui les mettra en scène dans un drame tiré de faits réels.
Le drame en question raconte l’histoire du policier des Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 qui a d’abord était considéré comme un héros avant d’être placé sur le banc des accusés.
Résumé de l’histoire
Durant les JO d’Atlanta en 1996, Richard Jewell qui travaillait en tant qu’agent de sécurité a retrouvé un sac à dos qui traînait dans lequel il a découvert une bombe artisanale. Face à la menace, le policier a immédiatement déclenché l’alarme et a fait évacuer la zone mise en danger, malheureusement, la bombe a fini par exploser et fait 2 morts et 112 blessés. Rappelons que les JO se déroulait à cette époque dans le parc du Centenaire.
Suite à l’accident, Richard Jewell fut considéré en héros pour se retrouver plus tard en tant qu’accusé qui aurait pu orchestrer lui-même ce drame histoire d’attirer l’attention. Il faut dire qu’avec ses kilos en trop et son profil de « fils à maman », il passait aux yeux du FBI et des journalistes comme étant le parfait suspect et pourtant, après l’avoir poursuivi pendant des semaines, il est déclaré innocent en octobre 1997. On l’aura donc accusé à tort, mais pire encore, les médias se sont moqués de lui ouvertement et publiquement. Richard Jewell s’est pourtant battu et a porté plainte contre les médias. Il meurt en 2007 à l’âge de 44 ans seulement et quatre ans après que le véritable coupable ait été arrêté.
Le coupable se nomme Eric Rudolph qui est un activiste de l’extrême-droite ayant agi sciemment pour avoir fabriqué la bombe et la faire exploser en lieu public.
Le film
C’est Marie Brenner qui a rédigé l’article intitulé The Ballad of Richard Jewell dans le magazine Vanity Fair en 1997 et les studios Twentieth Century Fox ont acquis les droits de production pour le film. Contrairement à ce qui se passe dans Le Loup à Wall Street, le rôle principal reviendra à Jonah Hill qui incarnera Richard Jewell tandis que DiCaprio jouera ses avocats en second plan.
Quoi qu’il en soit, le film promet d’être émouvant et vraiment bon.
Une vente aux enchères d’automobiles de collection aura lieu ce 9 février à 10h30 au 10 rue Curnonsky, dans le 17ème arrondissement de Paris. La séance sera dirigée par maître Jack-Philippe Ruellan qui aura l’immense honneur de vendre quelques 33 automobiles de collection dont un taxi star.
En effet, une automobile se démarque de ce lot de 33 véhicules anciens et il n’est autre que le taxi star ayant à son palmarès 17 oscars et un Golden Globe. Autrement dit, il est plus récompensé que certaines stars hollywoodiennes et possède à lui seul plus d’oscars que toutes les stars françaises réunies.
Si les ventes sont estimées entre 2 000 à 40 000 euros pour les autres automobiles, pour cette star des années 40, les prix s’affichent entre 50 000 à 100 000 euros.
Quelques mots sur le taxi star
Il s’agit d’une Peugeot 402 LT qui a été acheté neuve en 1936 par la SLOTA (Société de location de taxis). Cette dernière l’utilise pendant près de trois ans avant de la vendre en bonne occasion aux grands studios de production d’Hollywood. C’est à cette époque que la carrière de l’automobile débuta.
Il a notamment servi de taxi dans le film de Howard Hawks intitulé Les hommes préfèrent les blondes qui met en scène la pulpeuse Marylin Monroe. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a été surnommé le taxi de Marylin Monroe.
On le voit également dans la comédie musicale de Stanley Donen intitulée Funny Face où Fred Astaire et Audrey Hepburn ont les premiers rôles.
Le taxi disparaîtra toutefois du petit écran vers les années 70, après avoir remporté des prix prestigieux. Il est entreposé dans les parcs de stockage californien jusqu’à ce qu’un collectionneur le remarque et l’acquiert.
Jusqu’à aujourd’hui, le taxi fonctionne bien et n’a jamais reçu aucune forme de restauration. Elle a une carte grise étrangère de l’état de Californie et celui ou celle qui sera prêt à l’acheter revivra sûrement les bons moments du cinéma hollywoodien.
Qui sera son nouveau propriétaire ? Nous le saurions tous ce 9 février donc rendez-vous à ne pas manquer.