Cette Anne si belle,
Qu’on vante si fort,
Pourquoi ne vient-elle,
Vraiment elle a tort ?
Qu’on vante si fort,
Pourquoi ne vient-elle,
Vraiment elle a tort ?
Son LOUIS soupire
Après ses appas,
Que veut-elle dire
De ne venir pas ?
S’il ne la possède
Il s’en va mourir,
Donnons-y remède,
Allons la querir.
Assemblons, MARIE,
Ses yeux à vos yeux,
Notre bergerie
N’en vaudra que mieux.
Hâtons le voyage,
Le siècle doré
En ce mariage
Nous est assuré.
François de Malherbe