Ma Triste, les oiseaux de rire
Même l’été ne voient pas
Au Mutisme de morts de glas
Qui vint aux grands rameaux élire
Même l’été ne voient pas
Au Mutisme de morts de glas
Qui vint aux grands rameaux élire
Tragique d’un passé d’empire
Un seul néant dans les amas
Plus ne songeant au vain soulas
Vers qui la ramille soupire.
Sous les hauts dômes végétants
Tous les sanglots sans ors d’étangs
Veillent privés d’orgueils de houle
Tandis que derrière leur soir
Un souvenir de Train qui roule
Au loin propage l’inespoir.
René Ghil