Armand Jean du Plessis le cardinal de Richelieu
Armand Jean du Plessis né le 9 septembre 1585 à Paris, est le cardinal-duc de Richelieu et de Fron Plessissac. Il était un ecclésiastique, pair de France ainsi que le principal ministre auprès de Louis XIII.
Richelieu est décédé à paris le 4 décembre 1642.
Armand Jean du Plessis Cardinal de Richelieu
Enfance et jeunesse
Armand Jean du Plessis du Richelieu est né dans la rue du Bouloi à Paris, bien qu’une ancienne tradition du Poitou situe sa naissance dans le château de Richelieu en Poitou. Il est le cinquième enfant d’une famille d’ancienne noblesse et pauvre. Son père, François du Plessis était un soldat et un grand prévôt de France en 1578, il dirigeait la police et la justice pendant le règne d’Henri III.
François du Plessis mourut en 1590 lors de l’un des combats des guerres de religion, alors qu’Armand n’avait que cinq ans laissant sa famille endettée et sans provision. Quand il a eu 9 ans, Armand fut conduit à Paris par son oncle Amador de la Porte pour étudier. Il entame une formation militaire à l’école de Monsieur de Pluvinel.
Bien qu’il soit destiné à une carrière militaire, Richelieu était contraint d’abandonner ses études pour conserver l’héritage de son père de l’évêché de Luçon. Son grand frère Alphonse ayant refusé de devenir moine. Il se tourne immédiatement vers les études de théologie pour approfondir ses connaissances religieuses. En 1606, il est nommé évêque de Luçon par le roi et l’investiture canonique lui a été attribuée par le pape en 1607.
En dépit de son manque en matière de vocation religieuse, Armand se présente comme un réformateur catholique incontournable en observant à la lettre les réformes du Concile de
Trente décrites en 1545 par le pape Paul III. Il est le premier évêque en France qui réussit à instaurer ses décrets.
C’est lors de cette époque qu’il rencontre François Leclerc du Tremblay, le Père Joseph, un moine capucin. Il devient très vite son confident intime.
Ses débuts politiques
Richelieu a été élu député du clergé poitevin aux états généraux en 1614, il fut obligé de se tenir à Paris. Il est désigné ensuite par Marie de Médicis comme étant la porte parole de l’assemblée. C’est à ce poste qu’il fait l’éloge du gouvernement, le 23 février 1615. En novembre 1615, Marie de Médicis lui accorda le rôle d’aumônier d’Anne d’Autriche, la future épouse de Louis XIII, ce qui lui a valu de s’installer au Conseil du roi en 1616.
Le cardinal de Richelieu
L’assassinat de Concino Concini, l’aventurier italien favori de Marie de Medicis, en 1617 dont Louis XIII est l’instigateur avec le duc de Luynes provoque la mise à l’écart de la régente et de tout son entourage.
Richelieu a dut alors s’exiler dans son évêché où il dédie tout son temps à l’écriture, c’est à cette époque qu’il écrite L’Instruction du chrétien. Il contribua ensuite à la réconciliation entre la régente et son fils Louis XIII.
Grâce à ces négociations qui ont abouti aux traités d’Angoulême et celui d’Angers, il réussit à avoir le titre de cardinal en 1622 avant de reprendre sa place au sein du Conseil du roi le 29 avril 1624, date à laquelle le règne de Louis XIII marque un tournant décisif.
En effet, le rôle de Richelieu auprès du roi est similaire à ce qu’on appelle aujourd’hui le premier ministre, à l’époque il est désigné par l’expression du ministre principal du roi. Le poste inclut les aspects politiques, diplomatiques, culturels et religieux.
Richelieu au conseil du roi
Dès son retour au palais, Richelieu propose des objectifs à Louis XIII afin de renforcer son autorité, il lui incite à détruire le pouvoir des protestants qui le considérait comme étant etat dans un état, ensuite la lutte contre la noblesse qui ne cessait pas de contemplait conte le roi et la minimisation du pouvoir de la maison d’Autriche.
Réprimant violemment les duels il les fait interdire en 1626.
Il obligea la ville de La Rochelle qui abritait les protestants de se rendre en 1628. il élabora l’accord de la paix d’Alès Richelieu en 1629 qui assura la pais, et la liberté de culte aux protestants.
Marie de Médicis, à qui Richelieu doit tout son succès, offensée de l’indépendance extrême de ce dernier incita au roi de le destituer pendant la journée des dupes en 1630. Louis XIII sachant bien les ambitions de Richelieu, il estime cependant son besoin à l’homme, il le soutiendra. C’est finalement Marie de Médicis qui doit partir s’exiler définitivement.
Richelieu fera décapiter le duc de Montmorency qui a dirigé une révolte en Languedoc en 1632.
On raconte notamment que le comte de Soissons, vainqueur des troupes royales à la bataille de La Marfée, a été assassiné en 1641 par un agent du cardinal. Il ordonna l’exécution de Cinq-Mars à la place de Grève en 1642. Quelques temps après, Armand de Richelieu mourut à Paris à l’âge de 57 ans.
Sa mort a été accueillie avec un soulagement populaire. Pourtant, on peut le considérer parmi l’un des premiers fondateurs de l’état moderne de la France.
Richelieu serait à l’origine de la fondation du Palais Royal qu’il en fait cadeau au roi pour lui montrer son loyauté. Il restaurera la Sorbonne. Il était connu pour son soutien aux arts, c’est grâce à lui en fait que l’Académie française a été fondé.
Il est notamment célèbre pour son cap rouge qui reflète son caractère sanguinaire.
Marion de Lorne cette très belle femme connue à l’époque du règne de LouisXIII disait « Regardez tous ! Voilà l’homme rouge qui passe » en faisant signe vers Richelieu.
Il faut avouer que le règne de Louis XIII guidé par le cardinal de Richelieu était de bras de fer, plusieurs nobles ont été exécutés.